Bachelorette
Bachelorette (2012)
De Leslye Headland
Avec Kirsten Dunst, Rebel Wilson, Lizzy Caplan
Comédie
Note : 1,5/5
Synopsis (allociné)
Regan, Gena et Katie sont inséparables depuis le lycée. Très cyniques, elles sont stupéfaites d'apprendre que leur amie Becky, adorable mais rondouillette, est la première d'entre elles à se marier !
Alors que Gena et Katie sont toujours célibataires, Regan harcèle Frank, avec qui elle sort depuis quatre ans, pour qu'il la demande en mariage. Lorsque Becky demande à Regan, particulièrement névrosée, de l'aider à préparer la cérémonie et d'être sa demoiselle d'honneur, celle-ci est furieuse.
Mon avis
Il parait très clair pour moi que ce film sonne comme un « Very Bad Trip » au féminin. L’histoire sur une veille de mariage où rien ne se passe comme prévu, de rebondissements en rebondissements, alignant les gags les uns derrière les autres. Or la comparaison s’arrête rapidement. Lorsque l’univers déjanté de la version masculine réussissait à nous transporter dans la folie de Vegas, la version féminine devient fortement ennuyeuse. Certes on a voulu nous fabriquer une illusion avec des personnages hauts en couleur, des comportements festifs et une envie de s’amuser, malheureusement on arrive à déjouer la supercherie et à protester contre cette anarchie fleur bleue. La manière d’utiliser le concept du mariage comme base d’une amitié semble un peu superficiel, à tel point que sa presque réussite parvienne à effacer les éléments du passé. On tombe dans la facilité hollywoodienne. On navigue sur des sentiments ou des émotions sans vraiment chercher à creuser d’avantage. Certains aspects du scénario sont pourtant intéressants mais ils sont traités avec une telle nonchalance qu’on regrette d’avoir pensé une seule seconde à la qualité de ces éléments. On peut noter cependant un angle original pour ce film. Mettre en avant des personnages féminins qui sortent de l’image de la femme modèle, sage et respectable. Une idée attirante et curieuse mais qui tombe très vite dans la caricature. Il aurait été plus judicieux à mon avis de montrer des femmes manipulatrices, jouant avec les hommes et arrivant à leurs fins. Or je trouve ici que c’est plutôt le contraire qui est mis en image. L’angle ne tient plus la route et notre intérêt non plus. De toute évidence on peut classer ce film comme étant féminin comme on classerait un « fast & furious » comme étant masculin. Peut être que le côté féminin est nécessaire pour adhérer à l’humour présenté car peu de passages méritent notre sourire. A part peut être le long monologue sur la fellation, une véritable théorie sur la manière dont on doit s’y prendre. Une critique plus que négative donc mais je suis persuadé que qu’il peut plaire à la gente féminine. Il ne faut pas voir ici un machisme ou autre, simplement le fait que les gags et les effets comiques sont teintés de rose et non de bleu. De l’humour stéréotypé pour une comédie gentillette.